Comment cela fonctionne-t-il ?
Revêtement d'isolation thermique
Dans la nature, il existe trois mécanismes de transfert de chaleur : la conduction, le rayonnement et la convection. Les propriétés d’isolation thermique des matériaux traditionnels, tels que le polystyrène ou la laine, reposent uniquement sur la conduction de la chaleur, les deux autres mécanismes étant ignorés.
La situation est différente avec nos peintures d’isolation thermique, car elles utilisent non pas un, mais deux mécanismes – la conductivité et le rayonnement. C’est ce qui leur permet de réduire le transport de la chaleur de manière encore plus efficace.
Conductivité

La peinture d’isolation thermique est un matériau composite composé d’une matrice de résine acrylique renforcée par des microsphères de céramique dans lesquelles se trouve un vide semblable à un aspirateur. Le vide dans les microsphères augmente la résistance thermique et l’ajout de microsphères de différents diamètres permet un meilleur remplissage de la peinture. Il y a des dizaines de microsphères par couche de 1 mm d’épaisseur, ce qui augmente la résistance thermique à la limite de transition d’une phase à l’autre.
Un phénomène similaire a été utilisé dans la conception des fenêtres à double vitrage, alors que des solutions à triple vitrage sont déjà utilisées. Si l’on juxtapose une vitre de 5 cm d « épaisseur à cinq vitres de 1 cm d » épaisseur, on observe un effet d’isolation thermique nettement plus important avec une cloison stratifiée.
Réduction du transfert de chaleur à la surface du revêtement d’isolation thermique
Parmi les matériaux d’isolation connus, les panneaux de polystyrène, qui se composent de nombreux granulés de polystyrène expansé et forment une structure cellulaire, ont une structure et un principe de fonctionnement similaires. Dans les peintures d’isolation thermique, les granulés de polystyrène sont remplacés par des microsphères de verre de très petit diamètre.
Grâce à eux, la section d’isolation a été réduite de quelques centimètres à quelques millimètres, ce qui a ouvert de nouvelles possibilités pour l’isolation thermique des bâtiments et structures anciens et nouveaux.
Le lambda, paramètre utilisé par le marché de la construction, est le coefficient de conductivité thermique. Pour le polystyrène, il s’agit d’une valeur d’environ 0,030 à 0,045 W/(m*K) et pour la laine, le coefficient se situe entre 0,032 et 0,038 W/(m*K).
Nos produits sont caractérisés par des coefficients de conductivité thermique calculés avec les valeurs suivantes :
- GoTherm® – 0,00053 W/(m*K)
- AT Termo® – 0,00032 W(m*K)
Rayonnement

Le rayonnement est réfléchi sur la surface et à l’intérieur des microsphères contenues dans nos peintures. La réflectivité du revêtement, qui est déterminée par la réflectance solaire totale (TSR), atteint 90 %.
Le phénomène des « îlots de chaleur urbains », les greniers surchauffés et les bâtiments qui chauffent à des températures très élevées sont autant d’effets causés par le rayonnement solaire. Cet effet négatif peut être réduit en utilisant une peinture d’isolation thermique, qui agit comme un bouclier et réfléchit le rayonnement.
Réflexion du rayonnement thermique sur la surface du revêtement d’isolation thermique
Dans les pays où les températures moyennes sont élevées, il est courant de peindre les couvertures de toit en blanc.
Nos peintures sont blanches en standard, mais elles peuvent être teintées à volonté et, ce qui est très important, il a été possible de maintenir le TSR à un niveau élevé grâce à l’utilisation de solutions innovantes.
Une application très connue d’un isolant agissant sur le principe de la réflexion est celle des « écrans » en aluminium, autrefois très répandus, insérés derrière le radiateur. Cela permettait d’utiliser plus efficacement la chaleur émise par le radiateur. Notre produit permet d’obtenir le même effet et, en outre, de l’assortir à la couleur de l’ensemble de la pièce.
La combinaison de ces propriétés uniques produit un effet impossible à obtenir avec les matériaux d’isolation actuels.